Description
J’ai écrit ce livre béni en l’an 1408 de l’hégire, alors que les musulmans – la louange appartient à Allah – vivent une période d’éveil et de retour aux sciences religieuses qui fait resplendir les visages de joie. Cet éveil ne cesse d’activer – évoluant vers son plus haut degré de développement et son plein épanouissement – dans les cœurs des jeunes de cette communauté, sa gloire et le sang qui renouvelle son existence.
En effet, nous voyons des armées de jeunes s’embarquer les unes après les autres, d’un élan enthousiaste, dans les divers domaines de la science; surchargés par son poids, ils s’abreuvent, une goutte après l’autre à ses sources abondantes. Ils sont ambitieux, ils possèdent des acquis (en science religieuse], et l’étendue de leurs connaissances est stupéfiante sans oublier de mentionner qu’ils étudient avec ferveur et approfondissent leurs recherches dans tous les domaines, y compris les questions les plus subtiles.
Nul doute que toutes ces raisons suscitent chez les musulmans une joie victorieuse.
Gloire et pureté à Celui qui ravive les cœurs et les fait mourir. Malgré tout, il est Indispensable que ce noyau [d’étudiants] béni soit guidé et supervisé à chaque étape de son cheminement, afin de s’assurer que tout soit mis en œuvre pour l’éloigner des pièges et l’empêcher de trébucher au cours de sa quête [de savoir] et de sa mise en pratique. Comme par exemple, l’empêcher de suivre les différents courants de pensée intellectuels, dogmatiques, moraux, sectaires, ou encore d’adhérer à l’esprit partisan et au militantisme. Dans cette optique, j’ai mis à leur disposition une [autre], épître sur le sujet du Ta ‘aloum (c.a.d. prétendre avoir de la science), qui dévoile les caractéristiques des [pseudo-étudiants] qui se sont infiltrés dans les rangs des étudiants sérieux et sincères. Cela afin d’empêcher les «pseudo-étudiants» de freiner l’élan [des étudiants sérieux), d’anéantir leurs efforts, de les détourner de leur rassemblement sur le chemin des études religieuses, ou de prendre le dessus sur eux sans qu’ils ne s’en rendent compte. Aujourd’hui, ton frère (c.à.d. Cheikh Bakr] te vient en aide. Il te prend par la main, et met à ta disposition une épître qui contient une description détaillée des caractéristiques avec lesquelles tu dois t’embellir.
Me voici ! Je pose la pointe de mon stylo sur le papier. Contemple ce que je prends soin de rédiger pour toi, qu’Allah fasse que les gens se réjouissent à ta vue. De nombreux textes religieux confirment le fait que s’orner d’un noble comportement, d’une moralité exemplaire, des bonnes manières et d’une conduite pieuse est la caractéristique des gens de l’Islam, et que seul peut obtenir le savoir – qui est la perle la plus précieuse sur la couronne de notre législation purifiée – celui qui s’orne de ses comportements et délaisse ce qui les annule. Pour cette raison, les savants s’y sont intéressés de très près. Ils ont entrepris de nombreuses recherches sur ce sujet, et ont également conseillé et rappelé [aux gens de s’orner de ces comportements louables]. Ils ont rédigé des écrits traitant uniquement ce sujet, soit d’une façon générale, englobant toutes les sciences, soit en ciblant un thème particulier, comme le comportement de celui qui a mémorisé le Coran, le comportement du savant du hadith, le comportement du Moufti [celui qui émet des avis juridiques «Fatàwà»], le comportement du juge, le comportement du “Mouhtasiba” [celui qui est chargé des affaires publiques, et d’ordonner le convenable]. etc. Le sujet abordé ici concerne les comportements généraux indispensables à toute personne désireuse de s’orienter vers les études religieuses.
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